Actualisation des effectifs sur la Halouze
Photo 1 : dans la continuité de l’actualisation des comptages des populations normandes de mulettes perlières, cette année, c’est la Halouze qui a été passée au crible ! Avec l’aide des techniciens rivières de l’Entente Egrenne-Varenne, c’est presque 1,5 km qui ont été prospectés à l’aquascope sur trois jours. Le dernier comptage remontait à 2017.
Photo 2 : Mulette perlière de la Halouze. Suite aux trois jours de prospection, une dizaine de mulettes ont pu être observées. Depuis les premiers comptages, au début des années 2000, le nombre d’individus recensés sur ce cours d’eau n’est pas très élevé. Les individus mesurent en moyenne 7-8 cm, ce qui ne rend pas leur observation aisée !
Accueil du groupe de technique national du PNA mulette perlière sur les questions d’élevage, de renforcement et de réintroduction
Photo 3 : dans le cadre du PNA mulette perlière, un groupe technique spécifique aux questions d’élevage, de renforcement et de réintroduction de l’espèce a vu le jour. Il rassemble des collègues de différentes régions, concernés par le sujet. Fin août le groupe technique s’est réuni pour la troisième fois, et cette fois-ci, en Normandie ! C’est sur les berges du Sarthon, accompagné de l’animatrice du site Natura 2000, qu’une dizaine de participants des différents coins de la France ont pu échanger ! Merci à eux pour leur participation et pour les riches échanges.
Photo 4 : l’objectif était de présenter les suivis gravidité le plus souvent réalisés selon les cours d’eau entre l’été et l’automne. Ces suivis permettent de suivre la maturation des larves chez des adultes de mulettes perlières bien identifiées, aboutissant, lorsque les conditions sont optimales, à une récolte puis une mise en élevage à Brasparts, auprès de la fédération départementale de pêche du Finistère.
Photo 5 : les collègues bretons participants à ce temps d’échange n’étaient pas venus les mains vides ! En effet, ils ont apporté avec eux des juvéniles du Sarthon issus de l’élevage afin de les remettre dans leur cours d’eau d’origine. Après une remise à niveau des températures pour éviter tout choc thermique, les jeunes mulettes perlières ont été installées dans des dispositifs d’élevage in-situ. Ces dispositifs seront suivis de près au cours des prochaines années : une fois que les juvéniles auront atteint une taille un peu plus conséquente, ils seront relâchés directement dans le Sarthon.
Premier point d’échantillonnage d’ADN environnemental sur la Coulandre
Photo 6 : fin août a eu lieu le tout premier point d’échantillonnage d’ADN environnemental (le premier d’une longue série on l’espère !) sur la Coulandre, affluent de la Rouvre. Il y a presque 10 ans, de premiers relâchés de jeunes mulettes issues de la station d’élevage à Brasparts ont été réalisés sur la Coulandre. Les résultats de cet échantillonnage d’ADN environnemental nous révéleront, ou non, la présence de mulettes perlières sur ce cours d’eau. Si le résultat revient positif, une prospection à l’aquascope sera organisée en 2025 pour dénombrer les individus. Réponse dans deux mois !
Des récoltes de larves sur le Sarthon et une pêche de mise en contact !
Photo 7 : cette année de suivi gravidité sur le Sarthon a été fructueuse ! Au total, ce sont trois lots de larves qui ont été acheminés dans le Finistère au cours de l’été. Sur la photo, on peut observer un amas de larves matures conséquent expulsé par une même mulette perlière (à gauche). Sur la photo de droite, des larves matures de mulette perlière prêtes à s’accrocher aux branchies de salmonidés.
Photo 8 : une petite partie du dernier lot récolté sur le Sarthon a été mis de côté afin d’organiser en début d’après-midi une pêche de mise en contact à même le cours d’eau. Une cinquantaine de truites ont été récupérées par pêche électrique avec la fédération départementale de pêche de l’Orne. Elles ont été mises en contact dans de grands bacs avec les larves de mulettes perlières pour optimiser la mise en contact. Au bout de 45 minutes, les truites fario ont été remises à l’eau. Merci à nos collègues de la fédération départementale de pêche et du Parc Normandie-Maine pour leur implication et réactivité au cours de cet été. Les suivis vont maintenant démarrer sur la Rouvre et l’Airou, plus tardifs ! (Crédit photo : Alison Val – PNRNM)